Le mot est lâché ’#je n’avais jamais vu ça’ confie un médecin urgentiste à propos d’un patient âgé : ’le docteur Tarik Boubia s’est souvenu d’un « vieux monsieur de 90 ans, avec une fracture du col de fémur, resté quatre jours dans notre service de lit-porte », censé accueillir les patients pour quelques heures avant d’être admis dans un service spécialisé. Mais dans les hôpitaux aux alentours « il n’y avait aucun lit disponible en chirurgie. Il a du être transporté beaucoup plus loin. Je n’avais jamais vu ça ».
Notre hôpital souffre, et les personnels soignants sont proche de la rupture. C’est ce que confirme l’article de Caroline Coq-Chodorge dans l’édition de Madiapart du 21 décembre.
Des plans blancs sont déclenchés un peu partout sur le territoire comme le montre la carte jointe à l’enquête. Pourtant, cette 5em vague est loin d’être aussi importante que les précédentes. Mais voilà, depuis il y a eu une vague de départs impressionnante comme le montrent les chiffres. En face les autorité gardent le mutisme.
Pour Solidaires cette situation est insupportable. Elle est le résultat de l’abandon des services publics, et singulièrement du service public de la santé. Un jour ou l’autre, les responsabilités devront être établies. Solidaires Allier exprime son soutien au personnel hospitalier.
Article publié le 22 décembre 2021