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Nouvelles « Nouvelles du jeudi » 3 octobre 2024

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1 – De nouveau des familles à la rue !!!

Avec l’arrivée de l’hiver, les situations commencent à se faire connaître. Les familles viennent se confier à l’école. C’est le cas pour les écoles Sermet et Bastide.

A Bastide, comme chaque année maintenant, plusieurs familles vivent et dorment dans la rue, sans solution d’hébergement. Aucun logement n’a été trouvé par les acteurs habituels (115, tissu associatif…) pour ces 3 familles qui représentent 6 adultes et 9 enfants âgé-es de 4 mois à 15 ans.

Un petit déjeuner a été organisé ce matin à 8h, de nombreux-ses parents ont répondu présent-es. Ce petit déjeuner avait pour but de créer du lien, soutenir financièrement les familles et tenter de trouver des solutions collectives à cette situation intolérable.

Une cagnotte solidaire a été mise en place à Bastide

2- Mépris du Recteur – épisode MCCCXII

Le Recteur Mostafa Fourar aime communiquer. Le 30 septembre, il répondait aux questions de la Dépêche du Midi au sujet du manque de personnels enseignants dans l’académie. Et pour lui les raisons sont simples : c’est « l’explosion des arrêts maladies » et le soi-disant refus des enseignant·es d’effectuer des remplacements de courte durée qui seraient responsables du fait que des élèves se retrouvent sans profs… C’est un nouveau crachat en pleine face des travailleurs·ses de l’éducation.

Le Recteur ferait bien de s’interroger sur les conditions de travail qui occasionnent toujours plus de souffrances chez les personnels et qui, peut-être, expliquent l’augmentation des arrêts maladie. Il pourrait aussi questionner la casse du service public d’éducation menée tambour battant par la Macronie depuis sept ans.

Le recteur ne maîtrise en rien ses dossiers, s’il confond le nombre moyen d’élèves par classe et le nombre maximal, c’est qu’il est bien loin des réalités de terrain ou qu’il ferait bien d’apprendre à compter, il y a BEAUCOUP de classes à plus de 23 élèves.

Le recteur Fourar est dans son château Rectorat gardé par ses chevaliers mobiles de sécurité.

Sud éducation 31-65-82 revendique un plan d’urgence pour l’éducation et l’embauche de personnels afin d’assurer des conditions de travail et d’apprentissage décentes pour toutes et tous.

 

3- Bilan de la mobilisation du 1er octobre

L’intersyndicale nationale appelait à une mobilisation le 1er octobre contre la politique du gouvernement en faveur des riches et de l’extrême droite, avec en particulier comme mot d’ordre l’abrogation de la réforme des retraites. Globalement, la mobilisation a été en demi-teinte.

A Toulouse, un collectif a tenté d’ouvrir un lieu auto-organisé en soutien aux luttes dans un bâtiment abandonné près de Jean-Jaurès. Une trentaine de personnes ont été arrêté·es par les forces de l’ordre et placé·es en GAV. Certain·es sont mineur·es. A Sud éducation 31-65-82, nous soutenons la diversité des formes de lutte. Redonner vie à un bâtiment laissé à l’abandon pour soutenir la spéculation immobilière, c’est contribuer à renforcer les solidarités.

Sud éducation 31-65-82 affirme son soutien aux personnes en GAV et demande l’abandon de toutes les poursuites à leur égard. Libérez nos camarades !

 

4 – Stages syndicaux

Les 7 et 8 novembre, la commission féministe de Solidaires 31 organise un stage : Inégalités de genre, violences sexistes et sexuelles au travail : construire la lutte syndicale. DERNIERS JOURS POUR S’INSCRIRE, jusqu’au 7 octobre !

 

Les 2 et 3 décembre, Sud éducation 31-65-82 organise un stage « Conditions de travail : nos droits et le rôle du syndicat », en lien avec la commission « Et voilà l’travail » de la fédé. Ce sera l’occasion de rappeler l’histoire et le fonctionnement de notre syndicat, et de se former sur les droits des personnels et leur défense.

 

Si vous êtes intéressé.e.s, vous pouvez contacter le syndicat : sudeduc31@sudeducation.org

5 – Soutien à la Palestine et au Liban !

6 – Commémoration du 17 octobre

Le 17 octobre 1961, à l’appel de la Fédération de France du FLN, des dizaines de milliers d’Algériens et d’Algériennes entreprennent une marche pacifique dans Paris. L’objectif est de boycotter le couvre-feu illégal et raciste imposé aux seuls « français musulmans d’Algérie » et de sensibiliser l’opinion publique française à l’indépendance de l’Algérie. Cette manifestation, sauvagement réprimée par la police du sinistre préfet de Paris Maurice Papon, sous les ordres du gouvernement de Michel Debré, un farouche opposant à l’indépendance de l’Algérie, se termine dans le sang.  Les victimes se comptent par centaines, disparues, noyées dans la Seine. Les jours qui suivent, plus de 10 000 algériens sont raflés, internés et matraqués. S’en suivent tortures et exécutions. 
Ce massacre d’État a été occulté et n’a jamais été officiellement reconnu par l’État français, comme tous les crimes coloniaux perpétrés pendant 132 ans en Algérie. 

Plus largement, l’absence de condamnation claire et officielle du colonialisme est le reflet des politiques actuelles dans les territoires d’outre-mer et de la politique étrangère impérialiste de la France.

Une marche commémorative aura lieu le jeudi 17 octobre prochain. Départ du parvis de la gare Matabiau à 18h30.

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