Solidaires 31Sud EducNouvelles du jeudi 31 janvier 2019
Sud Educ

Nouvelles du jeudi 31 janvier 2019

      Prochaine AG SUD Education 31-65 :

mardi 12 février, 18h au local de Babinet

Prochaine AG des adhérents des syndicats de Solidaires 31:

samedi 11h rue Delpech

1) Grève générale à partir du 4 février !!

La réforme des lycées, la réforme du bac, les suppressions de postes, la précarisation grandissante, la suppression des phases de mouvement dans le 1er degré, la menace d’un statut de directeur-chef dans les écoles, les discours de plus en plus autoritaires…
L’HEURE EST GRAVE : IL EST TEMPS DE REAGIR ET DE LUTTER POUR DE MEILLEURES CONDITIONS DE TRAVAIL, POUR UNE ECOLE EGALITAIRE ET EMANCIPATRICE !
Plus largement, les revendications de progrès social portées par les gilets jaunes sont aussi les nôtres, l’heure est à la grève. SUD éducation appelle à construire un mouvement de grève massif dès le 5 février.
Voici le tract local faites-le tourner dans vos établissements, ne lâchons rien !

Les rendez-vous départementaux :
Dans le 09 : Rassemblement à Pamiers à 10h30 – Place de la République
Dans le 31 : Manifestation à Toulouse à 14h – Saint Cyprien
Dans le 65 : Rassemblement à Tarbes à 10h – Préfecture ; manifestation vers la Bourse du travail et AG
Dans le 81 : Manifestation à Albi à 14h30
Dans le 82 : Rassemblement, manifestation et AG citoyenne à Montauban à 11 h – devant le MEDEF

2) Retour de l’audience au rectorat du mercredi 30 janvier, où comment l’administration se rit de la précarité

Depuis plusieurs semaines, une pétition tourne pour défendre le droit à la prime de fin d’année des précaires de l’Education nationale, qui représentent aujourd’hui un quart des personnels de l’Education.
Cette pétition a récolté plus de 200 signatures, et devait être apportée au rectorat mercredi 30 janvier à 17h. Voici le récit d’une camarade, présente lors de cette audience :

« Il était une fois la 7e audience au rectorat de SUD éducation 31.
Après Simone Veil, Hyon, Daurat, deux attaques au TA, .. SUD éducation demandait audience pour les précaires. Nous avons donc remis 216 signatures pour une prime de fin d’année. Nous n’avons pas l’argent, mais nous avons les chiffres !
TATATATA : Sur l’académie, il y aurait :

1300 enseignant-e-s contractuel-les dans le second degré, une centaine dans le premier (40 Haute-garonne – 60 académie)

300 à 400 contractuel-le-s non enseignant-es infirmier-e-s, CPE, etc.

4000 AESH (AVS public) – 1400 CUI en Haute-Garonne, 3000 sur l’Académie.

3000 AED
Ce qui fait donc « une population » de 11 800 contractuel-le-s.

Cette « masse », « le rectorat peut s’en féliciter, il la gère, et les salaires sont versés, sans rien qui soit instable ».
A la prime il a immédiatement dit « Ahah, vous savez ce que je vais répondre : une prime de fin d’année, ça n’existe pas ! Donc ça n’existera pas! »
Nous avons dit « pourtant la prime REP+ ça existe ! Et les AED et contractuel-le-s ne la touchent pas! »
Ils ont dit « C’est vrai ! Ahah »
Il a dit « Vous savez bien que ce que vous pointez, ce sont les conditions nationales de rémunération des contractuel-les de la fonction publique ! Mais nous ne sommes que le rectorat ! Ahah »
Nous avons dit « Pourtant des Académies font d’autres choix! L’Académie de Versailles payent Juillet et Août, l’Académie de Marseille fait des contrats de 3 ans, suite à une lutte, aux AED ! »
Ils ont dit « C’est vrai ! Ahah ! Mais eux, ils doivent être attractifs ! L’académie de Toulouse n’en a pas besoin ! »
Il a dit « Ici il n’y a pas de CDI ! Les gens sont titularisés ! »
Nous avons dit « Titularisé-e-s ? c’est à dire ? »
Ils ont dit « Ben ils passent le concours et le réussissent ! «

Après 1h de discussion avec des détails concrets auxquels ils ont toujours dit que ça n’arrivait pas, que c’était faux ou minime, nous avons dit que nous reviendrons et que nous attendons des nouvelles de la prime REP+ très vite.
» Pourtant j’ai signé 50 contrats depuis de ma carrière »
» Ahah, c’est dire combien l’institution vous fait confiance ! «
Le DRH a donc dit « Si vous n’avez pas de proposition concrète, on va y aller. Ahah »
« Payer les salaires à temps ? »
» Ahah, mais ça dépend si vous ratez le train ! Si vous signez trop tard, ben vous êtes payés en retard ! c’est la machine ! ahah »
» Mais c’est vous qui faîtes les contrats. Nous on n’est pas en retard, on est devant les élèves. Donc vous assumez d’être dans l’illégalité et de vous en satisfaire »
» Ahah, C’est votre interprétation ! Chacun son interprétation ahah. »
« Une interprétation ? Une paye en fin de mois ? Le loyer ? Les papiers à pôle emploi ? »
» Au final, cet argent, vous l’avez !

Face à ces réactions, nous devons maintenir la pression et amplifier les actions. Tous les personnels précaires doivent être titularisé-e-s, le recrutement de non-titulaires doit cesser et avant tout, dans la réalité d’aujourd’hui, l’égalité salariale, l’accès aux mêmes primes et indemnités pour les non-titulaires, qu’importe la durée du contrat, doivent faire partie des bases de nos luttes.
NE LÂCHONS RIEN !

3) DHG des collègues, tout ce qu’il faut savoir

Le mois de janvier est marqué dans les établissements par la réception des DHG, les dotations horaires globales, cette enveloppe d’heures qui est la première étape de la préparation de la rentrée suivante. En cette année de suppression de postes, ces enveloppes seront insuffisantes, plus encore que d’habitude. La fédération SUD éducation met à disposition des personnels son vademecum pour tout comprendre aux DHG et fournir une boîte à outil pour construire des mobilisations pour les moyens.

4) Évaluations nationales : on continue la lutte et on signe la pétition !

La fédération SUD Education s’est toujours opposée à ces évaluations nationales et continuera de le faire tant qu’elles existeront. Parce que nous sommes contre cette vision managériale et autoritaire de l’école, disons stop à ces injonctions !
Une pétition a été mise en ligne et, au vue du faible nombre de signatures, il est nécessaire de la relancer et de continuer de la faire circuler

5) Le DAL 31 publie un Rapport sur l’accessibilité au Logement dans Toulouse Métropole

Le DAL 31 a profité de la Conférence Intercommunale du Logement pour annoncer qu’il allait demander solennellement à Jean-Luc Moudenc la mise en place d’un RIC sur l’Encadrement des Loyers à Toulouse Métropole.

Cette demande s’appuie sur l’analyse tirée du Rapport sur l’Accessibilité au Logement dans Toulouse Métropole publié par le DAL 31, que vous pouvez trouvez à télécharger ici:

Afin de présenter ce Rapport et d’échanger autour de celui-ci, le DAL 31 avec le soutien de l’Université Populaire de Toulouse propose une Réunion Publique le 12 Février à 20h30 à la Bourse du Travail.

Vous trouverez l’événement FaceBook ici

6) Conférence de presse intersyndicale contre l’extrême droite

Samedi 26 janvier, quelques dizaines d’individus d’un groupe d’extrême-droite ont profité de l’Acte XI des Gilets jaunes pour attaquer le cortège du NPA à Paris. Plusieurs personnes ont été blessées. Parmi elles, un de nos camarades de Sud PTT a été conduit à l’hôpital pour être suturé. Nous condamnons fermement cette attaque et apportons toute notre solidarité à celles et ceux qui ont été agressé-es.
Nous restons plus que jamais vigilant-es à toute tentative d’instrumentalisation des manifestations par l’extrême droite et c’est bien aussi l’un des sens fondamentaux de notre présence, en tant que syndicalistes, dans les manifestations des samedis.
Syndicalistes, nous ne laisserons pas l’extrême droite faire de la contestation sociale son terrain de jeu.
Syndicalistes, nous ne laisserons pas non plus les revendications d’une plus grande justice sociale se faire instrumentaliser par l’extrême droite, quelle que soit ses formes.
L’Union syndicale Solidaires, engagée depuis toujours dans la bataille contre l’extrême droite, continuera de mener toutes les batailles contre ceux qui prônent la haine de l’immigré, le racisme, l’antisémitisme sous quelque forme que ce soit.
-> Communiqué à retrouver ici.

7) Empêchons la police de mutiler

Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », plus de 1900 manifestant-es ont été blessé-es par les forces de l’ordre, certaines très gravement : l’usage de grenades de désencerclement et de lanceurs de balles de défense a ainsi causé 158 blessures à la tête, et 18 personnes ont été éborgnées !
Cela n’est pas acceptable et nous demandons à nouveau l’interdiction des Lanceurs de balles de défense et des grenades de désencerclement GLFI4.
Nous ne comptons pas sur d’éventuels « rappels à la déontologie » ou aux « manuels d’utilisation » de ces armes pour que la police cesse de mutiler et change son comportement dans les manifestations ou dans les quartiers populaires.
Face à ces agissements, il faut des actes. C’est pourquoi Solidaires, avec d’autres organisations, a saisi en référé-liberté le Conseil d’État afin qu’il interdise le recours aux LBD lors des prochaines manifestations.
-> article à retrouver sur le site de Solidaires.

8) Que restera-t-il du droit de manifester?

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