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Le choc des savoirs c’est toujours NON !

Après des journées de grève lundi 22 et jeudi 25 mai, une conférence de presse intersyndicale mercredi 24 mai, une casserolade lundi 29 en soirée pour accueillir Belloubet.

Les prochaines échéances pour la lutte contre le choc des savoirs :

7 mai à 17h : réunion des parents du secteur Mirail à l’école Simone Veil (tract : ici)
14 mai à 17h : grand rassemblement place Abbal (tract : ici)
un appel à la grève se prépare pour la semaine du 13 mai, soyez attentif.ves ! Nous en parlons ici
16 mai à 18h : meeting contre le choc des savoirs (tract : ici)

692 millions d’économie sur le dos de l’éducation : Lemaire et Belloubet veulent notre perte !

Suite à l’annonce du déficit public, Bruno Lemaire pousse à entamer une politique d’austérité encore plus grande afin de récupérer plusieurs milliards d’euros. Même si on passe sur le fait que l’argent public n’est pas celui du gouvernement mais le nôtre et qu’on ne devrait pas laisser n’importe-quel andouille jouer avec, il est assez simple de comprendre que deux solutions peuvent être envisagées : réduire les dépenses ou augmenter les recettes.

Alors que la deuxième option serait largement suffisante (on arrête avec le CICE et on rétablit l’ISF, ça prend 30 secondes) et nous éviterait des mois de discours néolibéraux vaseux et nauséabonds sur tous les médias, celle-ci n’est même pas envisagée par nos macronistes ! Effectivement, il ne faudrait pas que ce soit les riches qui fassent un effort, c’est les ami.es et les égéries de nos dirigeant.es !

Non, la seule chose qu’a en tête Lemaire, c’est des coupes dans les services publics. Sa rhétorique effondriste diffusée par les journalistes ne sert qu’à excuser des décisions purement idéologique (il est mensonger d’évoquer la possibilité que ces décisions puissent être techniques ou comptables). Et ce seront les pauvres qui trinqueront, comme d’hab…

Pour l’éducation, leur programme, c’est 692 millions d’euros d’économie qui sont envisagés. En toute logique, le ministère de l’éducation est revenu sur l’idée piquée aux fafs (l’uniforme à l’école est au programme du RN), et bien non… Outre la suppression de postes, une des premières choses qui leur est monté au cerveau est le non-paiement des HSE en plein milieu de l’année scolaire ! Même s’iels sont revenu.es dessus hier, ça prouve que c’est quelque-chose qui leur trotte dans la tête. Ce serait tout bénéf pour elleux car ça fait des économies et ça permet de forcer des enseignant.es à passer par le Pacte qui n’a toujours pas trop la côte aujourd’hui. On peut sans trop de risque augurer que ce sera pour la rentrée 2024.

Faire des économies sur les services publics et sur les plus pauvres, c’est paupériser, dégrader les conditions de travail, mépriser les populations les plus précaires. En d’autres termes, c’est prendre des risques pour l’avenir.