Tou.te.s en grève le 23 septembre… et après ?!
Vu la rentrée que nous vivons, y a-t-il encore besoin de développer pourquoi nous devons gréver pour un meilleur service public d’éducation ? Y a-t-il encore besoin de préciser pourquoi nous devrions reconduire cette grève jusqu’à obtention des revendications ?
Pour aller plus loin sur cette rentrée, sur le mouvement social en cours contre le pass sanitaire, ici :
Soutien aux personnels des secteurs soumis à l’obligation vaccinale.
Les suspensions de personnels dans les services publics de soins ont commencé ! Vous patientiez longtemps à l’hôpital ? Ça ne va pas s’arranger…
Ce mercredi 15 septembre, à leur arrivée au travail, dans les secteurs concernés, les personnels ont commencé à subir des contrôles sur leur vaccination. Certain.e.s se sont fait vacciner sous cette pression, d’autres sont d’ores et déjà suspendu.e.s, empêché.e.s de travailler, laissé.e.s sans salaire. C’est une atteinte grave au code du travail, c’est une mesure qui va mettre en grande difficulté et les personnels concerné.e.s et les secteurs privé.e.s de ces travailleur.euse.s sans lesquel.le.s ils ne peuvent fonctionner correctement.
L’obligation vaccinale touche des milieux professionnels (santé, social, médico-social, pompiers, …) en grande tension, mis à rude épreuve par les crises successives, délibérément amputés des moyens nécessaires depuis des années par les gouvernements successifs. Il s’agit par ailleurs de secteurs indispensables à tou.te.s, de service public notamment.
Le communiqué de Sud Santé Sociaux à retrouver ici:
La solidarité s’organise:
Des rassemblements de soutien en centre ville, des piques-niques devant le CHU, mise en place de caisses de soutien s’organisent déjà…
Pour une école réellement inclusive, en mesure de se disposer entièrement à l’accueil de tou.te.s : abandon des PIALs, tou.te.s en grève avec les AESH le 19 octobre !
Comme prévu, en cette seconde rentrée de fonctionnement en PIAL est une catastrophe pour les élèves, les AESH et le service public d’éducation. La libéralisation du service public d’éducation en général et celle de l’inclusion en particulier est En Marche.
Logique de Pôle : non, regrouper n’est pas mutualiser !
Vendue comme un moyen de répondre au mieux aux besoins d’accompagnement des élèves en situation de handicap, la mise en place des PIAL n’a eu d’autre effet que de sérieusement dégrader des conditions de travail déjà difficiles, et ce, tout en dégradant les conditions d’accompagnement des élèves.
En effet, l’invention des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé), regroupant les établissements ordinaires par pôles, sont mis en œuvre sous couvert d’une souplesse et d’une mutualisation de moyens. Cependant, du point de vue libéral, cela consiste en une uniformisation, un contrôle et une gestion des moyens toujours à la baisse, en flux tendus. Il s’agit de donner l’illusion de plus de moyens en augmentant la quantité de public couvert, mais tout en baissant la qualité de l’accompagnement.
Cela amène par exemple à imposer des inclusions d’enfants par groupe dans une même classe, qui peuvent ainsi bénéficier tou.te.s en même temps d’un.e AESH mutualisé.e, ce qui ne peut se faire qu’au prix d’un formatage des modalités de prises en charge et des enfants eux-elles-mêmes aux moyens mis en œuvre par l’institution.
Les AESH ont vu aussi leurs lieux de travail se démultiplier, leurs temps de trajet s’accroîtrent.
Les élèves subissent les conséquences de l’atteinte portée aux conditions de travail de leurs accompagnant·e·s « mutualisé·e·s » à outrance. Certain·e·s élèves perdent des heures d’accompagnement, d’autres attendent un accompagnement faute de personnels.
Alors que l’année écoulée a été remarquablement jalonnée par une mobilisation grandissante, le ministère ne cesse de répondre aux revendications fièrement portées par les AESH par un mépris persistant et des mesures aussi indignes qu’insuffisantes.
L’une des conclusions du dernier Grenelle de l’éducation portait sur l’attribution d’une enveloppe budgétaire destinée aux salaires des personnels accompagnant·e·s. Le ministère de l’Éducation nationale a ainsi publié cet été les décrets et arrêtés fixant une grille de revalorisation indiciaire applicable sur tout le territoire… mais les maigres augmentations salariales sont très insuffisantes : le ministre maintient les AESH dans la précarité !
Bien que cette nouvelle grille mette un terme aux inégalités de traitement et de rémunération selon l’académie dans laquelle sont employé·es les AESH, elle reste bien en-deçà des tenaces revendications portant sur une véritable revalorisation salariale, la reconnaissance d’un temps plein pour 24h d’accompagnement, la création d’un statut de fonctionnaire pour le métier d’éducateur ou éducatrice scolaire spécialisé·e, et l’abandon des PIAL.
Et ne nous y trompons pas ! Certes insuffisante, cette nouvelle grille n’est pas un geste de bonté de la part d’un gouvernement soucieux du service public d’éducation et de ses personnels, mais bien le résultat de la mobilisation des AESH, déterminé·es à améliorer leurs conditions de travail, d’emploi et de rémunération.
Face à cette maltraitance institutionnelle qui continue, SUD éducation appelle les AESH à poursuivre et étendre leur mobilisation et à construire un véritable rapport de force.
Soyons massivement en grève le mardi 19 octobre !
Pour les AESH, et une école réellement inclusive, en mesure de se disposer entièrement à l’accueil de tou.te.s, SUD Education revendique :
- La limitation des organisations mutualisées et des dispositifs à une échelle locale : l’établissement d’accueil.
- La collégialité des décisions et de l’organisation de la prise en charge
- La prise en compte du temps hors présence enfants pour tou.te.s les travailleur.ses, comme un temps de travail à part entière : une approche pluridisciplinaire reconnue.
- Des statuts qui reconnaissent à tou.te.s les travailleur.euse.s une responsabilité et une autonomie dans leur travail.
- Des contrats pérennes et des temps de travail complet pour celles et ceux qui le souhaitent.
Non Blanquer, les jeunes ne veulent pas du SNU !
Malgré la propagande pour le recrutement dans tous les médias et un budget considérable de 61 millions , le « séjour de cohésion” pour l’année 2021 a réuni 15 000 jeunes loin des 30 000 prévu.e.s par Blanquer.
Selon un rapport de 2017 du sénat, le SNU obligatoire en 2026 aurait un budget de 6 milliards par an ce qui correspond à 10% de celui de l’éducation nationale .
Avec le SNU, chaque année 800 000 jeunes seront utilisé.e.s pour travailler sans les droits individuels et collectifs garantis par le droit du travail et se substituer à des salarié.e.s . Un encadrement militaire avec la levée du drapeau et l’uniforme contribueront à la volonté d’endoctrinement.
Solidaires Jeunesse et Sport fait son retour d’expérience, précis, documenté et acéré, le voilà:
Le Service national universel, c’est :
- Une opération de soumission de la jeunesse
- La remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses
- Des dépenses considérables
- Le renforcement de la militarisation
SUD éducation avec l’Union syndicale Solidaires, membres du Collectif Non au SNU, exige l’abrogation du Service National Universel .
Solidarité internationale !
Interdiction du Parti Démocratique des Peuples en Turquie, l’appel du CDK !
Le Centre Démocratique Kurde de Toulouse, appelle à manifester le dimanche 19 septembre à 14 heures au Métro Jean Jaurès afin de protester contre le procès de fermeture et soutenir nos camarades du HDP (le parti Démocratique des Peuples)
Le dépôt de ce dossier d’interdiction du HDP vise plusieurs objectifs : la levée de l’immunité parlementaire de tou.te.s les députés du HDP puis l’organisation d’un procès afin d’obtenir leur destitution et leur condamnation pour « terrorisme ». L’étirement de la procédure devrait permettre à R.T. Erdoğan de ne pas s’exposer à des scrutins partiels avant la consultation de 2023.
L’AKP cherche aussi par le truchement d’une réforme constitutionnelle (art.14) à interdire à vie, les activités des cadres et élu.e.s du HDP en prohibant la reconstitution du parti sous une autre appellation. 687 dirigeant.e.s et militant.e.s sont cité.e.s dans cet acte. A cela s’ajoute l’interruption du soutien financier au HDP et la saisie de tous ses biens.
L’imminente dissolution du HDP résonne comme une répétition de l’histoire des partis politiques kurdes en Turquie et constitue une punition collective qui bafoue les droits de plus de 6 millions d’électeurs.
Il s’agit d’un véritable putsch contre la démocratie !
Contre le régime autoritaire et fasciste, unissons-nous pour vaincre la dictature.
CDK Toulouse
Appel pour la libération des prisonniers palestiniens d’Israël : c’est la libération de la Palestine !
RASSEMBLEMENT METRO CAPITOLE MARDI 21 A 18H
Un Palestinien sur cinq a été emprisonné depuis le début de l’occupation militaire israélienne de 1967. Ces emprisonnements, prononcés par des tribunaux militaires, sont illégaux et arbitraires. Aujourd’hui 4650 prisonniers sont détenus – en Israël, contrairement au droit international – dans les pires conditions de tous les pays dits « occidentaux », avec trois mètres carrés par personne.
Grèves de la faim et évasions se sont succédé. Récemment, six Palestiniens se sont échappés dans des conditions héroïques d’une prison de haute sécurité israélienne, déclenchant immédiatement des manifestations de soutien et de fierté des Palestinien.ne.s.
Le soutien aux prisonniers est le point de rencontre numéro 1 de tous les Palestinien.ne.s qui subissent l’apartheid et ses privations de droits et de libertés.
Plusieurs prisonniers en fuite ont été arrêtés par l’occupant et torturés. Au moment où les prisonniers palestiniens préparent une nouvelle grève de la faim massive, nous appelons à un rassemblement de soutien au peuple palestinien et pour la libération de tous les prisonniers.
Premiers signataires
BDS France Toulouse, Sud Education 31-65, Collectif Palestine Vaincra,…
Agenda militant:
Vendredi 17/09
ACTION COUP DE POINT en soutien au Secteur Médico-social – 10h au métro Jean Jaurès (avec un ticket de métro SVP)
Samedi 18/09
Manifestation contre le pass sanitaire, l’obligation vaccinale, réforme du chômage et des retraites – 14h place Jean Jaurès OU métro Capitole
Dimanche 19/09
Manifestation contre le procès de fermeture et soutenir les camarades du HDP (le parti Démocratique des Peuples) – Métro Jean Jaurès 14h
Mardi 21/09
Rassemblement pour la libération de tous les prisonniers Palestinien.es – Métro Capitole 18h
Jeudi 23/09
Grève Éducation nationale – AG 10h jardin de Compans – Manifestation 14h Arnaud Bernard
Lundi 28/09
Journée internationale de lutte et de défense pour le droit et l’accès à l’IVG
Mardi 05/10
Grève de la fonction publique
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