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Nouvelles du Jeudi 14 mars 2019

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Prochaines AG SUD Éducation 31-65 :

jeudi 21 mars, 9h-17h, local de Babinet

1) Le 19 mars, participons à une grande journée de grève interprofessionnelle

Plusieurs actions proposées ce jour là pour commencer la journée :

  • Appel de la commission action de l’AG de grévistes de l’éducation :
Image
  • Appel de la commission action des gilets jaunes :
https://webmail.sudeducation.org/?_task=mail&_action=get&_mbox=INBOX&_uid=69686&_part=2&_extwin=1&_mimewarning=1&_embed=1&_nocheck=1

Et avant le 19, c’est le 15 mars : grève scolaire pour le climat :

Dans plusieurs pays européens les manifestations rassemblent chaque semaine des milliers de jeunes depuis décembre. La lutte contre le dérèglement climatique ne peut plus attendre ! SUD éducation a déposé un préavis de grève couvrant l’ensemble des personnels de la maternelle à l’Université pour le 15 mars 2019. SUD éducation soutient l’appel des enseignant-e-s pour le climat. Participons à la grève avec la jeunesse le 15 mars 2019. Mobilisons-nous le 16 mars lors de la marche mondiale pour la justice sociale et climatique !

2) Bahuts en lutte dans le 31 et le 65

Quelques
nouvelles de bahuts mobilisés :

  • Lycée des Arènes (Toulouse) : les enseignat.es ont décidé de mettre en pratique deux actions :


mettre les vraies notes à Coef 0 et une note 20 à coef 1 assorties,
pour les secondes d’une appréciation type (reprise à Stéphane
Hessel il semblerait :  « Dans le cadre de la réforme en
cours du lycée et du baccalauréat, il n’est pas possible d’exprimer
une appréciation pertinente. ») et pour les terminales (et
probablement les premières, c’est en débat) d’une appréciation
personnalisée. Selon un sondage fait sur internet, il y a 34
collègues partants pour réaliser cette action.


le mutisme aux conseils de classes.

Voici
le texte déclaratif à chaque conseil de classe pour motiver
leur démarche sur les notes ainsi que leur mutisme :

« La
réforme du lycée proposée détruit, selon nous, le système
éducatif public, en accentuant les inégalités sociales, par un
traitement différent des établissements selon leur secteur. Nous
refusons cette philosophie purement comptable qui menace l’avenir de
nos élèves et de la République.

Face
au refus du Ministère de prendre en compte nos alertes répétées,
nous invitons celles et ceux qui partagent ce constat à garder le
silence lors de ce conseil de classe. »

  • Collège de Salies : D.G. refusée et 2ème CA boycotté.
  • Aspet : DG refusée
  • Montréjeau : une classe supprimée et d’autres pourraient suivre, cela se joue à 1 ou 2 élèves près, 18 élèves ULIS ne sont pas comptés dans les effectifs.
  • École Pilat : le problème des élèves ULIS non comptabilisés se pose aussi avec en plus la perspective d’intégration d’élèves d’une I.M.E. en projet.
  • À Izaut de l’Hotel et Soueich, 2 classes sont supprimées et certains élèves de ces villages sont scolarisés dans un autre village.
  • A Labarthe-Rivière, une classe est menacée. Nous n’avons pas de contact avec des enseignants ou parents d’élèves de ce village.
  • Lycée Clémence Royer (Fonsorbes) :

– tract contre la
réforme distribué aux parents de seconde en décembre.

– création d’un
site internet dont voici le lien
https://sauvons-les-lycees.jimdofree.com

– occupation du
lycée la nuit du 14 février (environ 35 enseignants sur 80 au total
– TZR et contractuels compris) avec des articles dans les journaux :

https://www.ladepeche.fr/2019/02/15/pres-de-toulouse-des-professeurs-dorment-dans-leur-lycee-pour-dire-non-a-la-reforme-du-bac,8017600.php
https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/enseignants-nous-denoncons-les-incoherences-des-reformes-du-bac-et-du-lycee_140730.html

– réunion
d’information organisée le 21 février en partenariat avec les
fédérations de parents d’élèves dans une salle municipale pour
soulever les failles de la réforme et les problèmes liées à son
application. Entre 80 et 100 parents présents.

– aujourd’hui
environ 27 enseignants (sur 80) ont ajouté une note de « confiance »
de 20/20, coefficient 50, sur tous les bulletins de tous les élèves
de toutes les classes. Lors du 1er conseil de classe la proviseure,
en découvrant cela, s’est mise en colère, n’a pas accepté que nous
lisions notre communiqué aux parents en disant que c’était
irresponsable et que « pénalement » nous encourrions de
graves sanctions. La tension est montée et elle a ajouté que « de
toute façon, vous êtes des fonctionnaires donc si vous n’êtes pas
contents, vous n’avez qu’à démissionner »… A la fin des
conseils la proviseure et son adjointe ont visiblement enlevé toutes
les notes sur tous les bulletins. Quand certains enseignants s’en
sont aperçus, ils ont remis les notes à toutes leurs classes, elle
les ont à nouveau supprimées puis ont verrouillé Pronote.

– suite à ce dernier épisode, l’ambiance étant un peu électrique sur la liste de diffusion interne des enseignants, il est question soit de boycott (par la grève pour une petite quinzaine d’enseignants – la minorité) soit de mettre 20/20 (davantage 25 à 30 enseignants) aux TPE et aux épreuves de Compréhension orale de langues vivantes pour commencer.

3) Nuit des écoles #Un Toit Pour Apprendre

Le mal-logement touche de nombreux enfants scolarisés (sans-abrisme, précarité énergétique, insalubrité…).

Cette situation préoccupante s’aggrave au fil des années. La campagne #UnToitPourApprendre (DAL Toulouse31, FCPE 31, Ligue des droits de l’Homme de Toulouse, #Resf31, CGT Éduc’action, SUD éducation, collectifs d’écoles…) dénonce le manque de volonté politique face à ce problème dramatique et récurrent.

Retrouvons-nous le mardi 19 mars pour la Nuit des Écoles!

Rendez-vous sur les établissements scolaires mobilisés
[ Informons, discutons, dénonçons, occupons ]

Événement Facebook ICI

4) Lycées : pour une semaine de mobilisation dès le 18 mars !

Tract
de la fédération SUD éducation

Les
causes de mécontentement ne manquent pas : 

  • suppressions de postes
  • inégalités territoriales
  • 2e HSA imposée
  • mise en concurrence à tous les niveaux
  • baccalauréat local

Et
maintenant, comment gagner sur nos revendications ? SUD
éducation fait des propositions aux personnels : 

  • SUD éducation appelle à la construction de la grève et la mise en débat dans les Assemblées générales de sa reconduction. SUD éducation soutient et appuie tous les établissements qui décident de se mettre en grève reconductible. SUD éducation a déposé un préavis de grève reconductible couvrant les personnels grévistes.
  • SUD éducation soutient toutes les initiatives de mobilisation décidées par les personnels et appelle à les étendre : démissions collectives de la charge de professeur-e principal-e, occupations nocturnes des lycées…
  • L’objectif est de coordonner nationalement ces initiatives. C’est pourquoi SUD éducation met en débat auprès des personnels une perspective de semaine d’action nationale à partir du 18 mars.

Pour
une semaine de mobilisation à partir du 18 mars !

  • Nuits des lycées
  • Démissions de prof-fe-s principaux-ales
  • Toutes et tous en grève le 19 mars !
  • CIO mobilisés le 21 mars

5) Austérité, chômage, précarité : AGIR plutôt que SUBIR

6) Non au fichage des enfants étrangers !

Le
gouvernement met en place un fichier national des mineurs étrangers
afin notamment de procéder à leur expulsion. Cette pétition
adressée au Premier ministre Edouard Philippe lui demande retirer ce
décret, et garantir un accueil digne aux mineurs isolés étrangers.

La
nouvelle loi Asile et Immigration autorise la constitution d’un
fichier
national

comprenant les empreintes, les photos et des données personnelles de
toutes et tous les jeunes étranger·e·s qui sollicitent la
protection de l’enfance en tant que mineur·e·s isolé·e·s.

Le
30 janvier dernier, un décret signé par le Premier ministre a donc
autorisé la création effective de ce fichier, nommé « Appui
à l’Evaluation de la Minorité » (AEM). La priorité est
donnée au fichage à travers une procédure d’évaluation de l’âge
et de l’isolement de ces enfants. Auparavant, ces procédures
étaient menées par les départements et censées être
protectrices.

Avec ce décret, c’est désormais au commissariat ou à la préfecture, et non aux services de la protection de l’enfance, que les jeunes en quête de protection devront s’adresser. Leurs empreintes y seront enregistrées, tout comme leur photo et des informations personnelles comme leur numéro de téléphone. Un refus de communiquer ces informations pourra être transmis au Conseil départemental, et donc alimenter une suspicion de majorité. Alors qu’il est démontré que nombre de jeunes étranger·e·s isolé·e·s sont considéré·e·s à tort comme majeur·e·s par les services départementaux, et rétabli·e·s dans leur minorité par le juge des enfants, le décret rend possible la décision d’expulser un jeune du territoire français sans attendre la décision judiciaire. Ces mineur∙e∙s sont ainsi considéré∙e∙s d’abord comme des migrant∙e∙s à expulser plutôt que comme des enfants à protéger.

Ce
décret scandaleux est aujourd’hui expérimenté dans quatre
départements français. S’il est maintenu et étendu à tout le
territoire, il aura des conséquences désastreuses sur des milliers
d’enfants et adolescent·e·s, dont le besoin de protection va être
mis à mal.  

La Cimade avec 13 organisations et syndicats lancent cette pétition pour obtenir le retrait de ce décret.

7) Des bonnes nouvelles pour la solidarité !

Communiqué
Délinquants Solidaires
. Deux personnes [par ailleurs
membre de SUD Culture Solidaires et de SUD PTT]
poursuivies
pour « délit de solidarité » en France et en Grèce ont enfin été
relaxées !

Les
bonnes nouvelles arrivent aussi et montrent que des personnes
poursuivies pour « délit de solidarité » peuvent être
relaxées et les juridictions reconnaître le sens solidaire de leur
actions !

Caroline,
poursuivie pour s’être opposée pacifiquement à une expulsion
brutale

alors qu’elle partait en congés, a finalement été reconnue non
coupable du délit « d’entrave à la circulation d’un
aéronef ». La mobilisation le jour de son procès et le
soutien financier pour l’aider à payer les frais d’avocat·e ont
été très importants pour elle. Le collectif Délinquants
solidaires avait relayé
sur son site

son témoignage complet.

Stéphan,
qui avait transporté sa belle-famille syrienne de Grèce où elle
était arrivée jusqu’en France,

a finalement été relaxé en Grèce au terme de nombreux mois de
procédures, une condamnation et un jugement en appel le relaxant
finalement. Nous relayons un texte publié à l’issue du procès
ci-dessous.

Malgré le soulagement intense que doivent ressentir ces deux personnes, il est important de rappeler que ces poursuites leur ont fait perdre beaucoup de temps, d’énergie et parfois d’argent. Toutes ces procédures auraient pu être évitées si les autorités ne s’étaient pas lancées dans ces poursuites inutiles. Il est grand temps de mettre fin au délit de solidarité !

8) Grève de la faim des prisonnier.es politiques kurdes

Des prisons turques jusqu’au pays de Galles, plus de 300 militant.es kurdes ont lancé une grève de la faim pour protester contre l’isolement de Abdullah Öcalan, embastillé sur l’île d’Imrali par l’état turc.
Si le cas de Leyla Guven, en grève de la faim depuis plus de 110 jours, est devenu un symbole de résistance à travers le monde, plus près de nous à Strasbourg des universitaires, journalistes, écrivain.es, ancien.nes député.es du HDP sont en grève de la faim depuis plus de deux mois et demi. Leur santé se dégrade fortement, ils entrent dans une phase ou des séquelles irrémédiables risquent de survenir.
Ces militantes et militants ne cesseront pas leur action tant que n’aboutira pas leur demande que la Turquie respecte les bases du droit international et autorise les avocat.es d’Öcalan à le rencontrer.
Cette grève de la faim ne doit pas devenir une grève de la mort !
L’Union syndicale Solidaires demande avec force à ce que le gouvernement français intervienne pour que la Turquie, pays membre de l’OTAN, respecte le droit international.

9. « Et voilà » n° 64 des conditions de travail et de la santé au travail des femmes

Voici, voilà, le bulletin « et voilà » numéro 64 du 8 mars 2019. En effet, la commission conditions de travail a décidé de profiter de la date du 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour consacrer un de ses bulletins « Et Voilà » aux conditions de travail des femmes.

Image bonus – La lutte continue !!

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