La bataille des retraites est lancée !
Soutien aux Mineurs Isolés Etrangers
Après avoir été expulsés de l’EHPAD des Tourelles il y a plusieurs mois, les jeunes d’AutonoMIE n’ont toujours pas reçu de proposition d’hébergement stable. Ils occupent actuellement un bâtiment vide de l’université Paul Sabatier. La semaine dernière, ils ont reçu une notification de quitter les lieux ce qui les menacent d’une expulsion policière (en pleine trève hivernale) ! Une inter-orga de soutien s’est tenue, les décisions qui en ont émané sont :
* Une pétition a été rédigée :
– Une solution de relogement collectif pérenne pour tous ces jeunes
– Un engagement ferme de Mr le Président Jean-Marc Broto : pas d’intervention des forces de l’ordre sur le campus
– Des conditions de vie dignes pour les jeunes mineurs, le temps de leur séjour à l’Université, c’est à dire le rétablissement du chauffage et de l’eau chaude, et surtout, l’accès aux douches du gymnase de tennis qui leur a été bloqué par la présidence.
RESF 31 lance la campagne #RégularisezMaintenant!
Toulouse, le 6 janvier 2023
Tout au long du mois de janvier et jusqu’à mi-février, les collectifs d’établissements scolaires, les organisations participantes du réseau (La Cimade, LDH, FCPE, FSU, SOLIDAIRES, CGTEduc…), des citoyen.nes engagé.e.s vont multiplier les initiatives pour la régularisation des enfants scolarisés sans papiers et de leurs familles. Cette campagne est importante au moment où le gouvernement prépare une 22ième loi répressive sur l’immigration et pour faire valoir la solidarité avec des familles qui souvent vivent et travaillent ici depuis plusieurs années.
Petits déjeuners solidaires devant les écoles, pétitions de soutien, présences au Tribunal Administratif, moment convivial avec les familles à l’invitation d’Utopia Tournefeuille vont ponctuer cette campagne.
Les écoles Viollet le Duc, Michoun; Elémentaire Marengo/Périole, du Nord, Jean-Jaurès…. .et d’autres organisent la solidarité pour que Daniel, Habiba, Zineb, Omer Ali, Pamela, Pavlo, Kejon, Alicia, Thémine… et leurs familles puissent vivre dignement en France.
Nous appelons également à nous rassembler mi-février devant le Préfecture de la Haute- Garonne, avec demande d’audience, pour porter collectivement les pétitions de soutien.
« Ils et elles travaillent ici, étudient ici, vivent ici !
Ils et elles qu’ils soient exilé.es, réfugié.es, sans-papiers vivent, étudient et souvent travaillent ici depuis plusieurs années : il est temps de les régulariser pour faire cesser cette situation indigne où une partie de la population est exploitée, invisibilisée et sans droits !
#RégularisezMaintenant!
Pour affirmer notre solidarité et exiger une loi de régularisation
Pour s’opposer aux projets répressifs du gouvernement et à la future loi Darmanin »
(Appel unitaire pour la journée internationale pour les droits des migrant.es du 18 décembre 2022)
Soutien à la mobilisation des enseignant·e·s en Hongrie
Depuis plusieurs mois, des enseignants·es hongrois.es se mobilisent avec le soutien d’une grande partie de la population, face au gouvernement d’extrême droite de Viktor Orbán.
Le droit de grève est bafoué : depuis février 2022, un·e enseignant·e en grève est tenu·e d’assurer quand même une demi-journée de cours et toute la journée s’il ou elle enseigne pour une classe à examen. Certain·es, qui ont décidé de passer outre, ont été licencié·es : 5 début octobre, puis 18 collègues des lycées de Budapest qui faisaient partie des plus contestataires contre cette nouvelle donne. . Cela a entraîné une vague de soutien massif dans la population et parmi les lycéen·nes, dès octobre avec 35 000 manifestant·es. Parents et étudiant·es soutiennent également massivement.
Depuis 2014, le salaire est figé et décroche face à l’inflation. Le salaire moyen des enseignant·e·s est estimé à 600 €. Les jeunes professeur·es commencent à moins de 500 €, soit 40% sous le salaire minimum des diplômé·es. A ces conditions, l’éducation n’attire plus et nombre d’enseignant·e·s ne sont plus remplacé·e·s. Les enseignant·e·s, faute de remplacements, doivent prendre des heures en plus pour atteindre 22 à 26 heures de cours hebdomadaires.
La Hongrie consacre aujourd’hui moins de 4% de son PIB à l’éducation. Le régime de Viktor Orbán sait qu’une majorité des enseignant·e·s ne lui est pas favorable : il préfère compter sur les départs à la retraite qui s’annoncent nombreux. Ainsi il pourra les remplacer par des personnels plus jeunes et moins revendicatif car n’ayant connu que ce régime. Les bâtiments ne sont plus entretenus. Les personnels doivent apporter leur propre matériel pour faire cours. Voilà la réponse apportée par l’Extrême Droite à celles et ceux qui se mobilisent pour de meilleures conditions de travail.
La pression idéologique est forte sur les programmes d’histoire qui sont instrumentalisés par le régime. Mais aussi sur les programmes de hongrois. Depuis l’arrivée de Viktor Orbán en 2010, l’Éducation ne dispose plus de son propre ministère. Elle dépend aujourd’hui du ministère… de l’intérieur. Les établissements subissent les conséquences d’une organisation verticale. Une partie des établissements a quitté le public pour dépendre désormais du privé aux mains des Églises.
Voici la politique d’une extrême droite au pouvoir. Voici la politique d’un allié de Marine le Pen, qu’elle prend souvent pour modèle.
Les personnels ont obtenu une augmentation de près de 10%, mais c’est loin des revendications pour faire face à l’inflation. La mobilisation se poursuit donc en janvier, alors que le gouvernement a rompu unilatéralement les négociations. Parents, lycéen·nes, étudiant·es et y compris de l’enseignement privé ont rejoint la mobilisation.
SUD éducation soutient le mouvement en cours dans l’éducation en Hongrie, et dénonce la répression et le jusqu’au-boutisme du gouvernement d’extrême-droite au pouvoir en Hongrie.
2023-01-09-Soutien-a-la-mobilisation-des-enseignant.es-en-Hongrie
Les communiqués de la fédé
AESH : c’est quoi ce salaire ? ICI
L’intersyndicale déterminée à exiger le retrait du projet de réforme des lycées professionnels : ICI
Cet article Nouvelles du jeudi 12 janvier 2023 est apparu en premier sur Sud Education Haute Garonne et Pyrénées.