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Macron, le mépris et la nausée

Ce mardi soir, Emmanuel Macron s’est une fois de plus livré à un autosatisfecit de sa politique. La pandémie ? La situation sociale et écologique ? Tout va bien.

C’est avec tout le mépris qui caractérise les dominants qu’il a parlé de la réforme antisociale du chômage qui baisse drastiquement les allocations de centaines de milliers de privé.es d’emploi. Le ton est donné.

Dans le monde rêvé d’Emmanuel Macron, les emplois coulent à flot, la pauvreté n’existe pas, les patrons et la police sont sympas et on vit bien avec 1 000 euros par mois. Véritable bonimenteur, il arriverait à faire passer la dégradation et la destruction continues des services publics pour un service rendu à la population.

Le discours général sur le travail en arrive à nous donner la nausée. Pour en parler comme il le fait, il faut être bien éloigné de la réalité et méconnaître le quotidien de millions de salarié.es sous payé.es et aux conditions de travail dégradées qui marquent les corps et les vies Il annonce abandonner pour le moment une réforme des retraites, mais veut y revenir dès 2022 pour nous faire travailler toujours plus longtemps.

Pendant que les actionnaires et les capitalistes profitent, pendant que évasion et la fraude fiscales fonctionnent à échelle industrielle, il n’a jamais été question d’une plus juste répartition des richesses. Non. Juste du fait que nous allons devoir travailler plus, et plus longtemps. Rien non plus sur les indispensables changements dans notre modèle de production et de consommation nécessaires pour faire face à la crise écologique. Juste une vision technophile, sécuritaire et nucléocrate héritière de l’Etat des années 1960.

Face à l’urgence sociale, l’Union syndicale Solidaires défend qu’aucun salaire, aucune allocation, aucun minima social ne soit inférieur à 1 700 euros (nets) par une hausse immédiate de 400 euros. Nous défendons également le fait que les écarts de salaires doivent au maximum être limités de 1 à 5.

Nous ne perdrons pas nos vies à la gagner,

nous voulons vivre, pas survivre !

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Article publié le 9 novembre 2021