La mobilisation, c’est maintenant !
Dans les services, toutes et tous aux AG pour décider !
L’intersyndicale nationale de la DGFIP (Solidaires-Cgt-Fo) appelle les agents des finances publiques à l’action et à la grève dans une période toute particulière :mise en place du PAS sous tension dans les services, débat social sur la justice fiscale et les services publics, projets destructeurs de la DGFIP…
En Haute-Garonne, ce lundi 28/01 plusieurs sites (Carmes, Cité administrative, Mirail) ont organisé des piquets de grève avec fermeture de ces sites. La grève est reconduite demain mardi 29 ou/et jeudi 31. Plusieurs assemblées générales des personnels sont organisées sur les autres sites du département pour décider de telles grèves ces prochains jours, en particulier jeudi 31/01 et mardi 05/02.
Nous invitons tous les personnels de tous les services du département à se réunir en Assemblées Générales à décider la grève et le blocage des sites, toutes actions visibles dans les prochains jours.
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Pouvoir d’achat. Comme l’ensemble des salarié-e-s, nous exigeons notre dû alors que nous constatons gel du point d’indice, restriction des promotions et globalement une baisse massive de pouvoir d’achat depuis des décennies !
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Suppressions d’emplois. Trop c’est trop ! Il faut stopper cette ponction incessante de notre administration qui affaiblit tant l’exercice des missions que les conditions de vie au travail des personnels. Le service public doit être défendu car il est socialement utile.
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AP 2022, le programme de réforme de la Fonction Publique. Le cap est clair, le gouvernement veut détruire nos services dans les 3 prochaines années et c’est désastreux pour les usagers et les collectivités territoriales : suppressions de trésoreries, fusion en services départementaux (publicité foncière, cadastre,…), abandon de la séparation ordonnateur/comptable, privatisation de missions, accélération des fusions/réorganisations/suppressions sous couvert d’un lien « tout électronique » aux usagers, accueil uniquement sur rendez-vous,…
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Prélèvement à la source. Nos services sont en première ligne, nos directeurs font de la « com » sur le thème « tout va bien » et notre ministre ose évoquer « une petite surcharge de travail ». La réalité est toute autre sur le PAS comme sur l’ensemble des missions de la DGFiP : dysfonctionnements, sollicitations lourdes des usagers, retards, formation au rabais d’une partie des personnels…
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Fiscalité et Fraude Fiscale. Le Président ouvre un débat sur ce thème. Nos organisations sont porteuses de multiples propositions. Les services de contrôle ont perdu 3000 emplois ces dernières années, le recul de la DGFiP recule sur ce terrain ne peut qu’entraîner une augmentation de la fraude fiscale déjà estimée entre 80 et 100 milliards d’euros.
La DGFIP est en première ligne médiatiquement avec la mise en place du PAS. Nous devons nous saisir de ce calendrier pour nous faire entendre haut et fort et mettre en avant les revendications de tous les services et tous les agents de la DGFiP.