du mouvement syndical à Toulouse
Nous déplorons aujourd’hui la situation du mouvement social toulousain. Le 5 décembre, il y avait 6 rendez-vous de manifestation à Toulouse. Une désunion la plus totale qui ne profite qu’à celles et ceux qui cassent nos conquis sociaux et qui restreignent nos libertés. L’unité est possible, malgré nos différences de pratiques, comme ce fut le cas à Saint-Gaudens et dans toutes les autres grandes villes de France.
Nous sommes attristé-es de voir que notre lettre ouverte à l’UD CGT est restée sans réponse, que la construction collective et unitaire reste difficile alors que tout le monde y a sa place avec ses spécificités et malgré les divergences qui existent entre nous. Nous regrettons que les syndicats qui affirment se battre pour une transformation sociale ne participent pas à cette construction collective de la mobilisation. Personne ne détient de leadership de la lutte et c’est par la discussion que nous devons dépasser cette situation. Nous refusons de participer à un concours viriliste entre organisations pour savoir qui réunit le plus de manifestant-e-s. Personne n’en sortira gagnant-e.
Nous appelons en la responsabilité de chaque organisation, collectif, individu. Que chaque groupe ou personne se saisisse de cette question, en discute et avance vers des solutions. A la suite de notre lettre ouverte à l’UD CGT, nous proposons une réunion intersyndicale début janvier dans nos locaux à 18H pour essayer de trouver des issues à cette situation et préparer comme dans toutes les autres villes de France, dans de bonnes conditions, les prochaines échéances dans l’unité, notamment les grèves sectorielles de fin janvier en vue de la grève interprofessionnelle du 04 février.
L’union syndicale Solidaires 31
le 22 décembre 2020