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18 décembre – Journée internationale des migrant·es

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À l’appel de la Marche des Solidarités, nos collectifs, associations, partis politiques et syndicats appellent à la mobilisation, à la grève et à une marche antiraciste le jeudi 18 décembre, Journée internationale des migrant·es.

L’appareil d’État s’organise depuis des années pour rendre la vie impossible aux personnes étrangères en votant régulièrement des lois contre l’immigration afin de réprimer, enfermer et expulser les personnes du territoire français. En 2025, c’est près de 6 500 places d’hébergement pour demandeur.euse.s d’asile qui ont été supprimées, des rafles de personnes sans-papiers à l’échelle nationale et des expulsions toujours plus nombreuses de familles et d’enfants sont organisées. Des dizaines de milliers de personnes sont mortes ces dernières années, en Méditerranée, dans la manche, à Mayotte, conséquence directe des politiques migratoires racistes françaises et européennes, qui renforcent la militarisation des frontières, développent leur externalisation et traquent les exilé.es au sein et à l’extérieur de l’UE.

En parallèle, les procédures de régularisation se complexifient pour créer de plus en plus de personnes sans-papiers qui occupent les emplois les plus pénibles et les plus précaires. L’utilisation massive par les préfectures du motif arbitraire que constitue « la menace à l’ordre publique » pour justifier l’enfermement en Centre de Rétention Administratif (CRA) et l’expulsion, vient s’ajouter à des obligations de quitter le territoire français (OQTF) de plus en plus difficiles à contester.

L’État mène également une guerre ouverte contre les mineur-es isolé-es étranger-es. Ces jeunes sont soumis.es a des « évaluations de minorité » racistes dont l’objectif est clair : en écarter un maximum de l’Aide Sociale à l’Enfance. À Toulouse, le maire et le conseil départemental, se font les relais de ces politiques et lancent régulièrement des procédures d’expulsion contre les jeunes.

Dans les quartiers populaires, la police humilie, terrorise, criminalise, mutile, et tue. C’est tout l’arsenal policier, carcéral et judiciaire qui est déployé pour faire régner l’ordre raciste, islamophobe et colonial de l’État français. Cecontinuum colonial se poursuit dans les « outre-mer », notamment à Mayotte qui continue d’être utilisé par la Francecomme « laboratoire » sur les questions migratoires.

L’impérialisme tue et déplace des millions de personnes à travers le monde, finance et arme des génocides, soutient depuis 77 ans la colonisation de la Palestine, dans le seul but de protéger ses intérêts.

Enfin, ici à Toulouse, nous avons aussi pu assister ces dernières semaines, aux conséquences insupportables de la fascisation à l’œuvre en France aujourd’hui : menaces de mort et propos racistes visant des enfants, retrouvés devant l’école Alfred Musset. Une banderole raciste a également été déployée devant la CAF et une conférence d’extrême droite a été tenue dans un local municipal.

Face à ces attaques, organisons la riposte : par la grève, la solidarité et l’auto-organisation !

Le 18 décembre, mobilisons-nous pour revendiquer :

  • La régularisation de toustes les personnes sans-papiers, sans conditions
  • La réquisition des logements vides
  • La fin des évaluations de minorité
  • La fin des CRA et des OQTF
  • L’abrogation immédiate de la loi Asile et immigration 2024, des circulaires Retailleau, de toutes les lois racistes
  • L’égalité des droits : école, logement, santé, culture, travail
  • La justice sociale, contre le racisme, le fascisme et les violences d’État
  • La solidarité internationale avec tous les peuples en lutte contre l’impérialisme et le colonialisme.

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