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Informations sur le remplacement des outils de travail à l’université
En raison d’une situation financière alarmante, la direction de l’université Toulouse Jean-Jaurès a commencé à mettre en œuvre un ensemble de mesures et ce, sans aucune annonce auprès des personnels de l’université, ni concertation avec le Comité Social d’Administration (CSA), ni avec les représentants des personnels ou les organisations syndicales.
Après le remplacement de l’outil de visioconférence zoom par l’outil gratuit de BigBlueButton (BBB) à partir de début octobre 2025, nous continuons d’apprendre dans les couloirs de notre université que les téléphones fixes de nos bureaux seront remplacés dès novembre prochain par l’application logicielle de téléphonie MicroSIP. Cela consistera donc à téléphoner par l’intermédiaire de son ordinateur de bureau. Ce remplacement s’expliquerait apparemment par la défaillance d’une dizaine d’autocommutateurs sur le campus du Mirail et dont le coût est estimé à environ 500 000 euros. Ainsi, la direction de la DSI, pour faire des économies, a proposé à la direction de l’université le remplacement de la ligne téléphonique classique par le logiciel MicroSIP qui sera installé sur l’ensemble des ordinateurs de bureau des personnels. Cela nous amène à nous interroger :
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Est-ce que la DSI est consciente de ce qu’est le travail des personnels BIATSS dans sa diversité au sein de l’ensemble des composantes de notre université ?
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Comment la direction de la DSI (qu’on ne voit jamais) peut-elle se permettre d’agir pour les personnels et notamment les BIATSS, tout en ignorant les difficultés rencontrées par ces derniers dans l’exercice de leurs fonctions ?
Nous rappelons que BBB a fait l’objet, lors de son lancement au printemps 2023, de nombreuses critiques. Quant au logiciel MicroSIP, il est utilisé par les personnels BIATSS dans le cadre du télétravail. Les retours dont nous disposons est que la communication via MicroSIP se déroule parfois difficilement. Dans le cadre du travail en présentiel, il est prévu que les agents de l’université soient amenés à utiliser les micros casques pour répondre aux appels téléphoniques via MicroSIP.
Risque sur l’audition des personnels et plus particulièrement pour les BIATSS
De nombreuses études ont montré que l’utilisation prolongée (à partir de 60 minutes par jour) des casques peut entraîner des dommages sur l’audition, des symptômes tels que : «
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sensation d’oreille bouchée, autrement dit une pression dans l’oreille causée par une inflammation du tympan ou du conduit auditif ;
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acouphènes, à savoir un bourdonnement gênant ;
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et même diminution de l’audition.
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Ces troubles s’accompagnent aussi souvent de manifestations douloureuses dans l’oreille, l’un des principaux symptômes d’un trouble, en plus des difficultés d’audition. ».
Or, nous rappelons qu’il est de la responsabilité de l’employeur « de mettre en œuvre des mesures effectives, visant à l’élimination des risques. ».
Au préalable de la mise en œuvre de l’outil MicroSIP, il serait judicieux que le médecin du travail, atteste que l’état de santé de chaque agent, lui permette ou non d’utiliser le casque dans le cadre du travail.
Par ailleurs, il est regrettable de constater que le service de médecine de prévention de l’université est assuré par un seul médecin depuis la suppression du poste d’infirmière, pour une université d’environ 2000 personnels.
Bye bye le peu de démocratie à l’UT2J sous l’ère de la présidente Emmanuelle Garnier !
Il est prévu dans notre université 2000 étudiants supplémentaires pour l’année universitaire 2025-2026. Or, les moyens ne suivent pas pour un déroulement de nos formations dans de bonnes conditions pour les usagers et pour les personnels que ce soit au niveau de la logistique des salles et de leurs capacités, des moyens humains et des moyens financiers. La surcharge de travail ne cessant de s’accroitre ces dernières années, les personnels (BIATSS et enseignants) exercent dans un stress quotidien. Nous observons, ces derniers mois, de nombreux arrêts maladies et temps partiels thérapeutiques des personnels. Il est indéniable que la situation de travail des personnels se dégrade fortement à l’UT2J. De surcroit, le fait de subir des décisions autoritaires de la direction de l’université, accroit le stress que nous vivons déjà quotidiennement. Quant à la direction de l’université qui a pris la décision de remplacer les téléphones fixes par le logiciel de téléphonie MicroSIP, cette direction elle-même ne décroche pas son téléphone fixe quand les personnels de l’université l’appellent !
Par ailleurs, l’outil MicroSIP va charger internet et n’est pas écologique. Il s’agit d’une mauvaise pratique environnementale pour une direction d’université qui ne cesse de se prévaloir depuis deux ans d’adopter une politique s’inscrivant dans la responsabilité sociétale de l’université et dans l’amélioration de la qualité de vie au travail ? L’humain doit rester au cœur de la politique de notre université.
Au vu des conditions de travail des personnels qui se dégradent continuellement et d’une situation financière alarmante, Sud Éducation demande à la présidente de l’université, Mme Emmanuelle Garnier, de se manifester en organisant une réunion d’information auprès des personnels sur les mesures prises par son équipe dans le but d’essayer d’éviter la mise sous tutelle du Rectorat.
« Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre. » Albert Einstein
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