8 Mars, en grève et dans la rue !
Le tract unitaire, Grève Féministe : sous nos masques, la colère gronde !
Le 4 pages de SUD éducation à retrouver ici:
Le 8 mars, en grève et dans la rue ! Journée internationale de lutte des femmes.
Le 8 mars est la journée internationale de lutte des femmes depuis 1910.
En 2021, la lutte contre les inégalités hommes-femmes et pour les droits des femmes est toujours nécessaire. Les violences sexistes et sexuelles, les stéréotypes de genre, les inégalités professionnelles – notamment salariales – sont toujours à combattre et concernent toute la société, tous les milieux et tous les âges.
Pour lutter contre ces inégalités dans le monde du travail, les femmes se sont emparées à maintes reprises de l’arme par excellence des travailleuses : la grève !
Depuis plusieurs années, l’Union syndicale Solidaires appelle les femmes à utiliser ce levier de mobilisation le 8 mars, partout où c’est possible. Dans l’Éducation nationale, les raisons pour les femmes de faire grève ne manquent pas.
À l’heure actuelle, en France, une femme est assassinée tous les deux jours et demi par son conjoint ou partenaire. 80% des tâches domestiques sont effectuées par des femmes. Les différences de salaires entre hommes et femmes sont telles qu’à partir de 15h40, les femmes travaillent gratuitement. Nous dénonçons la féminisation de la pauvreté.
En finir avec la précarité pour les femmes : un statut pour les AESH
À l’occasion de cette journée de mobilisation, SUD éducation rappelle sa revendication d’une mesure sociale pour les personnels de l’Éducation nationale qui ont un rôle essentiel dans la scolarisation des élèves en situation de handicap et dont 90 % sont des femmes : un vrai statut de la Fonction Publique pour les AESH.
Le 8 mars : pour une égalité Réelle hommes-femmes dans les établissements scolaires, dans les universités et ailleurs ( tract FSU-CGT-SUD éducation)
Lutter contre le sexisme dans l’éducation nationale : ressources et analyses.
La brochure de Sud Education ICI
Si elle a connu dans les 20e et 21e siècles des avancées significatives quant aux droits et au statut des femmes, notre société est toujours porteuse d’inégalités et de discriminations à l’encontre des femmes et des personnes LGBTQI. Syndicat de lutte et de transformation sociale, SUD éducation veut être de tous les combats qui se jouent au sein de l’école contre les discriminations et inégalités découlant du système de domination patriarcale et hétérosexiste, traduites par les stéréotypes de genre. Ces combats concernent tous les acteurs et toutes les actrices des écoles et établissements.
LBD : Podcast n°2 de la fédération des syndicats de Sud Education, spécial 8 Mars
https://www.sudeducation.org/lbd-le-podcast-de-sud-education-episode-2-special-8-mars/
La conjugaison « En marche » : surveiller et punir.
Mais aussi mentir et en finir avec le service public
1er groupe : Blanquer, manipuler.
Il y a 15 jours, le ministre Blanquer a annoncé le déploiement de tests salivaires dans les écoles et établissements scolaires afin de prévenir l’apparition de clusters en milieu scolaire, avec 300 000 tests par semaine. Pour l’instant moins de 10 000 ont été réalisés : il s’agit donc d’un nouveau mensonge du ministre, après ses diverses annonces concernant les vaccins, les nombres de cas, ou encore les masques.
De plus, ces annonces n’ont été suivies d’aucun texte de cadrage quant à la procédure de réalisation des tests ce qui cause de grandes inquiétudes aux enseignant-e-s.
En effet, pendant plusieurs jours, dans les académies de la zone A qui ont repris en premiers après les congés d’hiver, il a été question que ce soit les enseignant-e-s eux et elles-mêmes qui réalisent les tests après une micro-formation par des personnels de laboratoire. Depuis, grâce à la levée de bouclier des personnels d’enseignement ainsi que des personnels de santé de l’Éducation nationale, le ministre a certifié que la réalisation des tests ne saurait être imposée aux enseignant-e-s mais se ferait sur la base du volontariat.
Et mardi 2 mars, sur France inter, le ministre a annoncé le recrutement de 1700 médiateurs et médiatrices (recruté-e-s entre autres parmi les étudiant-e-s en médecine, pharmacie ou biologie) pour aider à réaliser ces tests. Ce nombre est absolument insuffisant, pour les 45 000 écoles publiques, cela correspond à 1 personnel pour 26 écoles. En conséquence, soit les tests ne seront pas réalisés à de nombreux endroits et les personnels et les élèves seront mis-e-s en danger face à une circulation accrue du virus et de ses variants, soit les enseignant-e-s se retrouveront dans l’obligation de les faire passer.
SUD éducation dénonce la manipulation ministérielle par rapport au nombre de tests pouvant être réalisés ainsi que l’utilisation de personnels enseignant pour les réaliser. Les enseignant-e-s ne sont ni des infirmier-e-s, ni des personnels de laboratoire et ne seraient se substituer à elles et eux.
SUD éducation revendique une véritable médecine scolaire avec l’embauche de personnels qualifiés et compétents en nombre suffisant pour garantir la protection des personnels et des élèves.
SUD éducation revendique un plan d’urgence dans l’éducation avec la titularisation et l’embauche de personnels afin de pouvoir réduire les effectifs.
Nous dénonçons vigoureusement cette éventualité où les personnels des écoles seraient donc encore livré-e-s à elles et eux-mêmes pour prévenir la pandémie dans les écoles.
2ème groupe : Islamo-gauchir.
3ème groupe : Détruire (l’école, les réseaux prioritaires, la voie professionnelle…)
Le ministère de l’Éducation fait des économies sur le dos des personnels et du service public
La loi de finances 2020 prévoyait une augmentation du budget de l’Éducation d’un milliard d’euros. Un an plus tard, le ministère n’a pas dépensé plus de 660 millions d’euros de crédits.
Cette somme représente le recrutement d’environ 15 000 enseignant-e-s. SUD éducation revendique depuis le début de la crise sanitaire il y a un an un plan d’urgence pour l’éducation, et un recrutement massif ainsi qu’un investissement dans le bâti afin que le service public d’éducation puisse continuer d’assurer ses missions du mieux qu’il est possible. Pourtant, le ministre Blanquer a été incapable d’utiliser les fonds que son ministère devait utiliser. Le ministre n’a même pas été capable non plus de verser les primes d’équipement et d’attractivité promises au mois de janvier.
Pour SUD éducation, le ministre montre une nouvelle fois dans quel mépris il tient les personnels et le service public d’éducation.
SUD éducation revendique l’utilisation immédiate de cette somme à un plan d’urgence pour l’éducation.
Éducation prioritaire: la fin ?
Si vous aviez déjà lu notre précédent article sur le sujet vous avez déjà une petite idée de la réponse !
Dans tous les cas, voilà la dernière analyse de Sud Educ 31-65 sur la destruction programmée des réseaux d’éducations prioritaires:
Voie professionnelle, communiqué de l’intersyndicale:par ICI
Répression / Solidarité-Autodéfense
Soutien à Léo: attention, changement de programme, le procès aura lieu le 23 Mars !
(et plus le 29)
Tout le reste est toujours valable : un préavis de grève a été posé par Sud Educ 31 pour cette journée, rassemblement devant le tribunal de Grande Instance dès 12h00, cagnotte en ligne ici pour les frais d’avocates :
On vous en parlait LÀ, bientôt, Léo, professeur des écoles et militant à la CGT Educ’Action 31, passera en procès à Toulouse, à la suite d’une plainte émise par le Rassemblement National. Il est poursuivi pour des « violences » qui auraient été commises lors d’une distribution de tract du RN en février 2020, sur un marché populaire de Toulouse, dans le cadre de la campagne municipale. Ce jour-là, plusieurs citoyen.ne.s ont exprimé leur refus des idées racistes, sexistes et homophobes en scandant des slogans anti-fascistes. Léo était de ceux et celles-là. Alors que ce sont les militant.e.s du RN qui se sont montré.e.s agressif.ve.s, menaçant les personnes présentes et les insultant, c’est notre camarade et ses convictions antifascistes qui se retrouvent sur le banc des accusé.e.s ! Connu pour son engagement militant dans les mouvements de l’éducation nationale et contre la réforme des retraites, Léo est aujourd’hui la cible d’une répression politique inacceptable. Donnant foi au discours victimaire du Rassemblement National, ce procès montre la volonté de faire taire un militant syndical, et avec lui toute contestation sociale, par le biais de lourdes procédures judiciaires. Nous, organisations syndicales et politiques, associations, militantes et militants, dénonçons cette répression et toute tentative d’intimidation. Nous exigeons l’arrêt total et immédiat de toutes les poursuites.
Militer n’est pas un crime !
Dans le 93 : Mutation forcée d’Hélène Careil, une attaque contre la liberté pédagogique et la liberté syndicale !
Le communiqué intersyndical du 28 février
Plus globalement, le syndicalisme en général, celui de Sud Education en particulier, vient mettre des cailloux dans les chaussures du ministère et on sent bien que ces derniers temps, la répression est de plus en plus prégnante. Sud Educ 93 fait le point sur la situation dans un article ici :
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