Agenda de la semaine:
Samedi 12 décembre
Contre les lois liberticides
Rassemblement à l’appel du Comité Vérité Justice 31
13h Métro Jean Jaurès
Pour un plan d’urgence pour notre santé et Contre la loi sécurité globale
Manifestation à l’appel de la CGT CHU Toulouse-Sud Santé Sociaux 31 et d’autres signataires.
14h St Cyprien
Contre la loi sécurité globale
Manif à l’appel de l’assemblée Riposte Globale
17h métro Capitole
Jeudi 17 décembre
Contre les violences faites au travailleur.euses du sexe
Appel de l’Association Griselidis
18h Métro Jean Jaurès
Vendredi 18 décembre
Marche des solidarités-Acte 4
Appel des Etats Généraux des Migrations – Assemblée Locale Toulouse-Haute Garonne
Rassemblement /manifestation 18 h place A. Bernard
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Pronote acquis par La Poste et la caisse des dépôts : SUD éducation dénonce la mainmise du privé sur le numérique éducatif
Lundi, la Caisse des dépôts et consignations ainsi que Docaposte, filiale du groupe La Poste, ont annoncé avoir procédé au rachat de la société Index Éducation qui édite le logiciel Pronote.
Pronote est le logiciel qui gère l’organisation des établissements scolaires sur la majeure partie du territoire, avec près de quinze millions d’utilisateur-ices (personnels administratifs, de Vie scolaire, enseignant-e-s, élèves, parents). Index éducation vise à le développer également dans les écoles.
Ce logiciel est en situation de quasi-monopole dans les établissements du second degré, et l’éditeur est en situation d’imposer ses conditions. Ses tarifs sont élevés, tandis que les établissements n’ont aucun contrôle sur le logiciel. Son code source est conservé secret par la société éditrice. Pourtant, il est par exemple nécessaire de pouvoir s’assurer que l’énorme quantité de données personnelles gérées par ce logiciel ne puissent faire l’objet d’une fuite à la faveur d’un piratage.
Pour mémoire, l’éditeur essaie depuis plusieurs années d’intégrer de la publicité dans son logiciel, soit directement dans un volet de l’application, soit par le biais de QCM réalisés en partenariat avec les éditeurs de manuels scolaires.
Pour SUD éducation, ce rachat montre à quel point pour les grandes entreprises, le numérique scolaire est un marché constitué de clients captifs et un effet d’aubaine.
Pour SUD éducation, plutôt que de financer une rente aux grandes entreprises du numérique, il est nécessaire de développer avec ces fonds un logiciel libre et ouvert, au service de l’intérêt général, facilement accessible à toutes et tous. L’école publique n’est pas une entreprise, et l’éducation n’est pas une marchandise.
Après les 4 de Melle, les 3 de Bordeaux : on ne touche pas à nos camarades !
Pour commencer à soutenir les collègues, et mettre la pression sur l’administration, des modèles de motions et de courrier sont proposés par les camarades de Bordeaux :
https://www.sudeducation.org/3-de-bordeaux-communique-visuels-motion-et-courrier-type/
Communiqué de la fédération des syndicats de Sud-Education:
Ce vendredi 20 novembre, trois enseignant-e-s du lycée François Mauriac de Bordeaux, syndiqué-e-s à SUD éducation, ont reçu une lettre de la rectrice indiquant qu’elle engageait contre elles et eux une procédure disciplinaire.
Quatre collègues de ce lycée, 9 en tout en Gironde, avaient reçu au mois de mars un courrier de menace de la rectrice. 9 mois après leur mobilisation contre la réforme Blanquer du Bac, 7 mois après ce premier écrit, les menaces sont donc mises à exécution.
Ce qui est reproché à nos collègues ? S’être mobilisé-e-s pour faire barrage à la mise en oeuvre de la réforme du bac Blanquer. Depuis l’hiver dernier, les cas de répression se multiplient : Cahors, Carcassone, Clermont-Ferrand, Strasbourg, et bien sûr Melle. Encore une fois, l’administration cherche à réprimer celles et ceux qui, engagé-e-s dans l’action syndicale, s’opposent à la politique ministérielle.
SUD éducation exige l’abandon immédiat des procédures contre nos camarades du lycée François Mauriac de Bordeaux.
SUD éducation exige l’abandon immédiat de toutes les poursuites contre les personnels mobilisés contre les politiques rétrogrades du ministère et du gouvernement. On ne touche pas à nos camarades !
Campagne RESF: #DéconfinonsLeursDroits ! #7
Ils vivent ici, ils étudient ici, l’accès aux soins, comme aux autres droits, doit leur être garanti dans la durée
A Toulouse comme ailleurs, familles sans papiers, exilé.e.s, réfugié.e.s, subissent comme nous la crise sanitaire, dans des conditions de vie très difficiles. Mais de plus, enfermé.e.s dans les procédures et les réglementations, leurs droits sont aussi confinés et les mesures d’éloignement ou de mises à la rue continuent à tomber…
Pour autant, il n’est pas question de lâcher la solidarité, ni de reculer sur les mobilisations pour l’égalité des droits, pour l’accès à des papiers pour toutes et tous.
#DéconfinonsLeursDroits ! Une campagne de sensibilisation
Deux fois par semaine, à partir du mercredi 18 novembre, une photo de Ben Art Core sera publiée sur les réseaux sociaux. Elles illustrent le quotidien difficile des familles vivant à Toulouse, mais aussi les actes de solidarité et les mobilisations.
Des vidéos-interviews des familles et d’acteurs de la solidarité (associations, élus, collectifs d’établissements scolaires…) seront également publiées.
Pour suivre la campagne sur internet et retrouver les 6 premiers visuels :
https://www.abri31.org/-DeconfinonsLeursDroits-
Pour accéder au port-folio de Ben Art-Core: https://www.abri31.org/POTFOLIO
L’état décrète le fichage des « opinions » politiques
Quoi que vous pensiez de ces nouvelles du Jeudi, ça pourra être écrit dans votre fiche !
Dans ce contexte de loi sur le maintien de l’ordre, et contre le soi-disant séparatisme, l’état vient de légiférer, par décret, pour se doter de nouveaux moyens de fichage massif de la population.
La justification et la communication de cette loi se font officiellement sous couvert de lutte contre le terrorisme. On connaît bien cette stratégie qui consiste à faire passer des mesures d’exceptions dans le droit commun en profitant de l’actualité, des opportunités, des états d’urgence qui permettent de gouverner par décret.
A ce sujet, et appliqué à la période du confinement, on vous invite à (re)lire l’article dans le journal de Sud Education 31-65 de juin, intitulé : « Les lois qui sont passées (inaperçues) juste avant ou pendant le confinement contre lesquelles lutter aujourd’hui.Et pourquoi on a fort à penser que les lois d’exceptions prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire risquent d’entrer dans le droit commun. »
https://www.sudeduc31.org/wp-content/uploads/2020/10/Juin-2020-depot30.pdf
Mais revenons à notre fichage !
Jusqu’à présent, l’état avait le droit de recueillir et de traiter dans un fichier ce qui relève « des activités politiques, philosophiques, religieuses ou syndicales ».
Depuis la semaine dernière, grâce à l’état d’urgence sanitaire, dont l’état se dote pour faire passer par décret tout ce qui lui permet de se renforcer encore plus, même et surtout si ça n’a rien à voir avec l’état sanitaire du pays,on a passé un nouveau cap sur ce sujet !
Désormais « les notes individuelles peuvent contenir des informations qui relèvent « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale »
Quelle différence me direz-vous ? Petite aide, on a mis des mots en gras…on passe d’un fichage des activités à un fichage des opinions !
Si on ne vivait pas gouverné.e.s par de vils personnages, dont les intérêts tournent autour du maintien du capitalisme à tout prix et de leurs privilèges d’hommes, riches et blancs, cela poserait déjà de sérieux problèmes, mais là bon, on est sur un autre niveau.
Par ailleurs, le fichier pourra aussi recueillir des données de santé supposées « révéler une dangerosité particulière » : « addictions », « troubles psychologiques ou psychiatriques », « comportement auto-agressif ». Quand on connaît leur propension à faire des liens entre islamo et gauchistes, entre la santé mentale et le positionnement politique des gens, et des raccourcis entre « je ne me laisse pas passivement tabasser par la police » et « coup et blessures contre une personne dépositaire de l’autorité publique », le vertige est immense.
La quadrature du net fait une analyse fort intéressante (et effrayante aussi) sur ce que vont engendrer les liens entre ce nouveau décret et ce que la loi sécurité globale a entériné concernant la reconnaissance faciale et l’utilisation des images des opposants.
https://www.laquadrature.net/2020/12/08/decrets-pasp-fichage-massif-des-militants-politiques/
Voilà les liens, référence vers les textes officiels, vous permettant de vous faire votre propre opinion…oups !
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000042607338
Suppression du jour de carence. Une mesure de justice à prendre d’urgence
Communiqué de Sud Collectivités Territoriales 31
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